Festival International du Film des Comores Le grand mystère de son édition 2025

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코모로 국제 영화제 개최 여부 - **Comorian Beach Cinema at Sunset:** A vibrant, picturesque scene of an outdoor film screening on a ...

Ah, les Comores ! Cet archipel de l’océan Indien, avec sa culture vibrante, a toujours eu une place spéciale dans mon cœur. Quand on évoque le cinéma, notre esprit s’envole souvent vers les grands festivals européens, mais saviez-vous que les Comores ont aussi leur propre histoire cinématographique, pleine de passion et de défis ?

Le Festival International du Film des Comores, malgré un parcours semé d’embûches, a ouvert la voie à un élan créatif inédit. Aujourd’hui, de nouvelles énergies bouillonnent pour réinventer le septième art local, même avec l’arrivée de l’IA.

Curieux de découvrir ce qui se passe vraiment ? On va explorer ensemble cette fascinante évolution !

L’Émergence d’un Rêve Cinématographique aux Comores

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Les Premiers Pas d’une Industrie Naissante

Quand je pense aux Comores, mon esprit s’évade vers des paysages de carte postale, des sourires chaleureux et une culture d’une richesse inouïe. Mais saviez-vous qu’au-delà de cette image idyllique, un septième art est en train de se forger, pierre par pierre ?

J’ai eu la chance, lors de mes voyages, de discuter avec des artistes incroyablement passionnés qui, malgré les moyens souvent limités, portent en eux une vision forte pour le cinéma comorien.

Ce n’est pas une route facile, loin de là. L’industrie cinématographique aux Comores est encore jeune, presque balbutiante, mais elle est animée par une énergie que j’ai rarement vue ailleurs.

On sent cette soif de raconter des histoires locales, de montrer au monde la beauté et la complexité de cet archipel. Il y a quelques années, j’ai assisté à une projection improvisée sur une plage de Grande Comore, et la ferveur du public, voyant ses propres récits prendre vie sur un écran de fortune, m’a profondément marquée.

C’était un moment magique, une preuve tangible que le cinéma a sa place ici, qu’il est même attendu avec impatience par une population avide de se reconnaître à l’écran.

Cela me rappelle que la puissance d’une histoire n’a pas besoin de budgets colossaux pour toucher les cœurs.

Quand la Passion Rencontre les Moyens du Bord

C’est une réalité que nous ne pouvons ignorer : les ressources pour faire du cinéma aux Comores sont souvent précaires. J’ai vu des réalisateurs utiliser leurs propres téléphones portables pour filmer des scènes magnifiques, des acteurs répéter sous un manguier, éclairés par la lueur du soleil couchant.

C’est cette ingéniosité, cette capacité à transformer les contraintes en opportunités, qui rend le cinéma comorien si unique et touchant à mes yeux. Lorsque j’ai visité un petit studio d’enregistrement à Moroni, j’ai été frappée par la débrouillardise de l’équipe qui, avec un équipement minimal, réussissait à produire un son d’une qualité admirable.

Ils sont l’incarnation même de la passion, celle qui pousse à surmonter tous les obstacles. Cette persévérance est une source d’inspiration pour quiconque s’intéresse à la création artistique.

On ne parle pas ici d’une industrie hollywoodienne, non. On parle d’un cinéma authentique, brut, qui puise sa force dans la résilience de ses créateurs et dans la richesse des traditions orales et culturelles comoriennes.

C’est un cinéma qui a le courage de montrer le quotidien, les joies et les peines d’un peuple qui a tant à partager.

Les Défis et les Sacrifices des Pionniers du Grand Écran

Le Financement : Le Nerf de la Guerre Cinématographique

Ah, le financement ! C’est le refrain que l’on entend partout, et les Comores ne font pas exception. J’ai eu des discussions passionnantes mais aussi parfois teintées de frustration avec des cinéastes qui m’expliquaient l’ampleur des défis financiers.

Obtenir des fonds pour un projet cinématographique est un parcours du combattant, même dans les pays où l’industrie est bien établie. Imaginez aux Comores, où les infrastructures de soutien sont encore à construire !

Les créateurs doivent souvent piocher dans leurs propres économies, compter sur l’aide de leur famille ou de leurs amis, voire lancer des appels aux dons sur les réseaux sociaux.

C’est une démarche pleine d’humilité, qui montre à quel point ils croient en leurs histoires. Lors d’un échange avec un jeune réalisateur à Fomboni, il m’a raconté comment il avait dû vendre une partie de son matériel personnel pour pouvoir boucler le montage de son court-métrage.

C’est le genre de sacrifice qui me touche profondément et qui met en lumière la détermination inébranlable de ces artistes. Ils ne font pas du cinéma pour la gloire ou la richesse immédiate, mais par une nécessité viscérale de s’exprimer et de faire vibrer les cordes sensibles de leur audience.

Accès aux Équipements et à la Formation : Un Chemin Semé d’Embûches

Au-delà de l’argent, l’accès à du matériel de qualité et à une formation professionnelle est une autre montagne à gravir. J’ai constaté que beaucoup de jeunes talents se forment sur le tas, apprenant les rudiments de la prise de vue, du montage ou de l’écriture de scénario grâce à des tutoriels en ligne ou en observant les plus expérimentés.

C’est une méthode d’apprentissage louable, mais elle ne remplace pas une éducation structurée. Lors d’un atelier que j’ai eu la chance de suivre à Mutsamudu, j’ai vu des participants poser des questions fondamentales sur la lumière, le cadrage, des sujets qui sont la base de tout bon film.

Cela m’a fait prendre conscience de l’urgence de développer des programmes de formation plus accessibles. Acheter des caméras, des objectifs, des logiciels de montage, tout cela représente un coût énorme qui est souvent hors de portée.

Et quand le matériel est disponible, sa maintenance est un autre défi. Je me souviens d’une fois où un projecteur est tombé en panne juste avant une projection importante, et l’équipe a dû faire preuve d’une ingéniosité incroyable pour le réparer avec les moyens du bord.

Ce sont ces petites victoires quotidiennes qui, mises bout à bout, construisent le tissu du cinéma comorien.

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Le Festival International du Film des Comores : Un Phare dans la Nuit

Une Scène pour les Talents Comoriens et Internationaux

Chaque année, ou du moins quand les étoiles s’alignent, le Festival International du Film des Comores illumine l’archipel d’une aura particulière. Je me souviens de ma première participation, l’ambiance était électrique !

C’est un moment où l’on sent une effervescence créative palpable, où les rêves prennent forme sur grand écran. Ce festival, malgré les défis logistiques et financiers que j’ai pu observer de près, est une véritable bouffée d’oxygène.

Il offre une plateforme inestimable non seulement aux cinéastes comoriens pour présenter leurs œuvres, mais aussi pour faire découvrir au public local des films venus d’ailleurs.

C’est un échange culturel fabuleux. Les discussions après les projections, les ateliers de formation, les rencontres entre professionnels du cinéma et le public, tout cela contribue à élever le niveau et à nourrir la passion.

Je me rappelle avoir été émue aux larmes par un court-métrage local, projeté dans une salle pleine à craquer. C’était un moment de communion, où le cinéma servait de miroir à une société, avec ses joies et ses peines.

Cela me conforte dans l’idée que le cinéma, même loin des projecteurs de Cannes ou de Venise, a le pouvoir immense de rassembler et de faire réfléchir.

Impact et Perspectives d’Avenir pour l’Événement

L’impact de ce festival va bien au-delà des quelques jours de projections. Il crée des vocations, suscite des envies, et encourage les jeunes à se lancer dans l’aventure cinématographique.

J’ai personnellement rencontré des adolescents qui, après avoir assisté à une édition, ont décidé de prendre en main une caméra et de raconter leurs propres histoires.

C’est une semence jetée dans le sol fertile de la jeunesse comorienne. Bien sûr, maintenir un tel événement demande des efforts colossaux. Il faut toujours innover, chercher de nouveaux partenaires, imaginer des moyens de pérenniser cette belle initiative.

L’une des perspectives les plus enthousiasmantes que j’ai pu percevoir, c’est l’idée d’une décentralisation des projections, d’amener le festival au plus près des habitants, même dans les villages les plus reculés.

Imaginez la joie des enfants découvrant le cinéma pour la première fois ! C’est cela l’esprit du festival : partager, inspirer, et faire briller les étoiles comoriennes sur la scène internationale.

Je suis convaincue qu’avec la persévérance et le soutien grandissant, ce festival a un avenir radieux devant lui, et qu’il continuera d’être ce rendez-vous incontournable pour les amoureux du septième art.

Une Nouvelle Vague de Créateurs : La Jeunesse Comorienne à l’Action

Le Pouvoir des Nouvelles Technologies et des Plateformes

Ce qui me frappe aujourd’hui aux Comores, c’est l’explosion créative chez les jeunes, notamment grâce à l’accès facilité aux nouvelles technologies. On ne parle plus seulement de caméras professionnelles coûteuses ; un bon smartphone suffit parfois pour commencer à filmer des scènes, à monter de petites histoires, et à les diffuser.

J’ai vu des jeunes réalisateurs comoriens utiliser Instagram, YouTube ou TikTok comme de véritables laboratoires, expérimentant des formats courts, des récits percutants qui touchent un public large, bien au-delà des frontières de l’archipel.

C’est fascinant de voir comment ces plateformes deviennent des tremplins pour des talents bruts. Lors d’une visite à un cybercafé animé de Domoni, j’ai surpris un groupe d’adolescents en train de monter une séquence filmée avec un téléphone, échangeant des idées avec une énergie folle.

Ils n’avaient pas peur d’expérimenter, de faire des erreurs, d’apprendre sur le tas. Cette démocratisation des outils de création est une véritable révolution.

Elle permet à des voix nouvelles, des points de vue originaux, d’émerger et d’enrichir le paysage cinématographique comorien de manière exponentielle.

C’est une époque passionnante pour quiconque souhaite raconter des histoires.

L’Impact des Réseaux Sociaux et de l’Auto-Production

Les réseaux sociaux ont également joué un rôle clé dans la montée en puissance de cette nouvelle vague. J’ai remarqué que de nombreux jeunes cinéastes utilisent ces plateformes non seulement pour diffuser leurs créations, mais aussi pour trouver des collaborateurs, des acteurs, voire même des micro-financements via des cagnottes en ligne.

L’auto-production est devenue une norme, une nécessité, mais aussi une fierté. Il y a une véritable communauté en ligne qui se soutient mutuellement, partage des conseils et célèbre les succès de chacun.

C’est cette solidarité qui m’impressionne le plus. Un jour, alors que je parlais avec une jeune femme qui venait de réaliser son premier court-métrage, elle m’a expliqué comment un simple partage sur Facebook avait permis à son film d’atteindre des milliers de vues et d’attirer l’attention de producteurs potentiels.

C’est la magie des réseaux : transformer un projet local en un phénomène viral. C’est une leçon pour nous tous : ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une histoire bien racontée, même si elle est diffusée depuis un petit écran de smartphone.

Le cinéma comorien est en train de se réinventer, loin des circuits traditionnels, et c’est une aventure que j’ai hâte de continuer à suivre.

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L’Intelligence Artificielle et le Cinéma Comorien : Ami ou Ennemi ?

코모로 국제 영화제 개최 여부 - **Youthful Digital Storytellers in Comoros:** A dynamic image capturing a group of 15-18 year old Co...

Les Promesses et les Craintes de l’IA dans la Création

L’arrivée de l’intelligence artificielle a secoué le monde entier, et le cinéma comorien n’y échappe pas, même si cela peut paraître surprenant. Pour moi, c’est un peu comme une épée à double tranchant.

D’un côté, l’IA offre des promesses incroyables. Imaginez des outils qui peuvent aider à l’écriture de scénarios, à la pré-visualisation de scènes complexes sans avoir besoin de décors coûteux, ou même à la post-production pour des effets visuels qui étaient inimaginables auparavant avec des budgets limités.

J’ai récemment lu un article fascinant sur des cinéastes africains qui expérimentent déjà avec des logiciels d’IA pour générer des musiques de film originales ou pour affiner des dialogues.

Aux Comores, où les ressources sont rares, l’IA pourrait potentiellement démocratiser encore plus la création, en offrant des solutions à des problèmes techniques ou artistiques qui étaient auparavant inabordables.

Cependant, il y a aussi des craintes légitimes. La principale, que j’ai entendue de la bouche de plusieurs artistes, est la peur de perdre l’âme, la touche humaine, l’authenticité qui est si chère au cinéma comorien.

Comment s’assurer que l’IA reste un outil au service de l’artiste, et non l’inverse ? C’est une question cruciale.

Adapter l’IA aux Réalités Locales : Opportunités Uniques

Ce qui me passionne, c’est de voir comment les Comoriens pourraient s’approprier l’IA d’une manière qui respecte et enrichisse leur propre culture cinématographique.

Plutôt que de simplement copier les modèles occidentaux, l’idée serait de développer des IA qui comprennent les nuances de la langue shikomori, les rythmes des musiques traditionnelles, les particularités des récits oraux comoriens.

J’ai eu une discussion très éclairante avec un développeur local qui rêvait de créer une IA capable de générer des contes populaires comoriens, avec les rebondissements et les morales propres à l’archipel.

C’est une vision audacieuse et je crois qu’elle est tout à fait réalisable. L’IA pourrait également jouer un rôle important dans la préservation du patrimoine cinématographique, en numérisant d’anciennes archives, en restaurant des films endommagés ou en aidant à la traduction pour toucher un public plus large.

Je pense que le secret réside dans l’éducation et la formation : enseigner aux jeunes cinéastes comment utiliser l’IA de manière éthique et créative, pour qu’elle devienne une alliée plutôt qu’une menace.

Le futur du cinéma comorien avec l’IA ne sera pas une simple copie, mais une fusion unique de tradition et d’innovation.

Aspect Défis Actuels Opportunités Futures avec l’IA
Financement Budgets très limités, difficulté à attirer des investisseurs. Réduction des coûts de production (effets spéciaux, post-production), aide à la recherche de financements via l’analyse de données.
Formation Accès limité aux écoles de cinéma et aux formateurs expérimentés. Tutoriels interactifs personnalisés, simulations de tournage, apprentissage des logiciels de montage assisté par IA.
Diffusion Peu de salles de cinéma, réseaux de distribution restreints. Optimisation des stratégies de distribution numérique, création de contenu ciblé pour les plateformes de streaming, traduction automatisée.
Création Manque de matériel technique sophistiqué, temps de production longs. Outils d’aide à l’écriture de scénarios, génération d’images et d’animations, amélioration des effets visuels et sonores.
Patrimoine Fragilité des archives, risque de perte de films anciens. Numérisation et restauration automatique de vieux films, archivage intelligent, création de bases de données culturelles.

Financer l’Avenir du Septième Art Comorien : Stratégies et Innovations

Le Rôle Crucial des Partenariats Internationaux et Locaux

Le financement, on le sait, est le talon d’Achille de bien des industries naissantes, et le cinéma comorien n’y échappe pas. J’ai souvent pensé que la clé réside dans la multiplication des partenariats, qu’ils soient locaux ou internationaux.

Quand j’ai eu l’occasion de discuter avec des représentants d’organisations culturelles européennes, j’ai réalisé à quel point ils étaient ouverts à soutenir des projets qui mettent en lumière des cultures peu représentées.

Il ne s’agit pas seulement de chercher de l’argent, mais de bâtir des relations solides, d’échanger des savoir-faire et de co-produire des films. J’ai vu des initiatives où des fonds de développement français ou belges ont permis à des cinéastes comoriens de concrétiser des projets audacieux.

Localement, le défi est de sensibiliser le secteur privé à l’importance de la culture et du cinéma comme vecteurs de développement économique et social.

Imaginez des entreprises comoriennes investir dans des films qui racontent des histoires d’entrepreneurs locaux, des récits de succès qui inspirent la jeunesse !

C’est un cercle vertueux. J’ai toujours cru que le cinéma est bien plus qu’un simple divertissement ; c’est un moteur pour l’économie et un ambassadeur culturel de premier plan.

Crowdfunding et Nouvelles Approches : L’Engagement Citoyen

Au-delà des institutions et des grandes entreprises, l’engagement citoyen a un rôle capital à jouer. J’ai vu, avec une joie immense, des campagnes de crowdfunding lancées par des cinéastes comoriens qui ont réussi à mobiliser des centaines, voire des milliers de personnes, tant aux Comores que dans la diaspora.

C’est la preuve que les gens sont prêts à soutenir des projets qui les touchent, qui reflètent leur identité. L’une de mes amies, réalisatrice, a financé une partie de son documentaire sur la tradition du grand mariage comorien grâce à une plateforme en ligne, et elle m’a confié que chaque petite contribution était une marque de confiance qui la portait.

C’est une forme de financement participatif qui non seulement apporte des fonds, mais aussi crée une communauté autour du film, avant même sa sortie. Les nouvelles approches incluent aussi le mécénat culturel de petites entreprises, ou la création de fonds dédiés au cinéma comorien, gérés par des professionnels.

L’innovation financière est aussi importante que l’innovation artistique. Je suis persuadée qu’en explorant toutes ces pistes, le cinéma comorien pourra trouver les ressources nécessaires pour s’épanouir pleinement et nous offrir des œuvres toujours plus belles et plus profondes.

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Mon Voyage Personnel au Cœur du Cinéma Comorien

Des Rencontres Inoubliables et des Histoires Touchantes

Depuis que j’ai posé les pieds pour la première fois sur cette terre magnifique des Comores, mon intérêt pour son cinéma n’a fait que grandir. Chaque voyage est une nouvelle aventure, une occasion de faire des rencontres qui marquent l’esprit et le cœur.

J’ai eu le privilège de passer des soirées entières à écouter des réalisateurs et des acteurs me raconter leurs parcours, leurs galères, leurs victoires.

Ce sont des histoires d’une telle humanité ! Je me souviens particulièrement d’un après-midi passé avec une actrice locale qui, entre deux tournages, gérait sa petite boutique d’épices.

Elle avait cette force tranquille, cette dignité qui m’a profondément inspirée. Elle m’a expliqué que pour elle, le cinéma n’était pas un métier comme un autre, mais une mission, une façon de faire entendre la voix des femmes comoriennes.

Ces moments sont précieux et ils nourrissent mon propre travail d’influenceuse, car ils me rappellent que derrière chaque film, chaque image, il y a des êtres humains avec des rêves, des doutes et une volonté inébranlable.

Ce sont ces anecdotes, ces rires partagés, ces larmes parfois, qui donnent un sens à mon engagement.

L’Authenticité Comorienne : Une Source d’Inspiration sans Fin

Ce qui m’a le plus fascinée dans le cinéma comorien, c’est son authenticité. Il ne cherche pas à imiter, il cherche à raconter sa propre vérité, avec ses codes, ses paysages, ses visages.

C’est une source d’inspiration inépuisable pour quiconque aime les histoires vraies, celles qui puisent leur force dans le terreau culturel local. J’ai remarqué comment les réalisateurs comoriens parviennent à intégrer les traditions orales, les chants, les danses, les coutumes dans leurs films d’une manière si naturelle et si émouvante.

C’est une immersion totale dans un univers riche et complexe. Je me rappelle avoir été hypnotisée par un documentaire sur les pêcheurs de Mohéli, où chaque image, chaque son, chaque témoignage était un tableau vivant de leur quotidien.

C’est cette capacité à transformer le banal en magnifique qui rend le cinéma comorien si unique à mes yeux. C’est une leçon d’humilité et de créativité.

Je suis convaincue que le monde a encore beaucoup à découvrir de ces perles cinématographiques, et je suis fière de pouvoir, à ma modeste échelle, contribuer à les faire rayonner.

Chaque film comorien est une invitation au voyage, une porte ouverte sur une culture qui mérite d’être célébrée.

En guise de conclusion

Quel chemin parcouru, n’est-ce pas ? Le cinéma comorien, ce n’est pas qu’une succession de films ou de projections ; c’est une aventure humaine incroyable, faite de passion, de résilience et d’une ingéniosité contagieuse. Chaque fois que je pense à ces îles, je revois les visages lumineux des créateurs, les yeux brillants du public et cette détermination inébranlable à raconter des histoires. Ce voyage au cœur du septième art comorien m’a personnellement enrichie, me montrant qu’avec un peu de foi, beaucoup de travail et une bonne dose de débrouillardise, les rêves les plus audacieux peuvent prendre vie, même dans les contextes les plus exigeants. C’est une inspiration pour nous tous, une preuve que l’authenticité et la force narrative peuvent déplacer des montagnes, loin des paillettes et des budgets hollywoodiens.

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Quelques pépites d’information à garder sous le coude

1. Le Festival International du Film des Comores est votre porte d’entrée principale pour découvrir les œuvres locales et internationales. Gardez un œil sur les annonces pour ne pas manquer cet événement culturel majeur, qui est bien plus qu’une simple projection de films !

2. Suivez les cinéastes comoriens sur les réseaux sociaux comme YouTube, Instagram ou TikTok. C’est souvent là que les nouvelles productions indépendantes et les pépites émergentes font leurs premiers pas, offrant une connexion directe avec les créateurs.

3. Si vous avez le désir de soutenir cette industrie naissante, renseignez-vous sur les initiatives de crowdfunding ou les associations dédiées au développement du cinéma aux Comores. Chaque geste, même modeste, peut faire une différence énorme et aider ces talents à s’épanouir.

4. Immergez-vous dans la culture comorienne ! La richesse des contes oraux, des musiques et des traditions est une source d’inspiration inépuisable pour le cinéma local. Comprendre cet héritage, c’est mieux apprécier les récits qui en découlent et les valeurs qu’ils véhiculent.

5. L’intelligence artificielle est un allié potentiel. Des outils d’IA pourraient aider à surmonter des défis techniques ou financiers, mais l’essentiel reste la touche humaine. Encourager une approche éthique et créative de l’IA permettra au cinéma comorien de conserver son authenticité tout en innovant.

Les points essentiels à retenir

Le cinéma comorien est une force montante, caractérisée par une passion ardente et une capacité incroyable à créer avec des moyens limités. Il surmonte courageusement les défis de financement et d’accès aux équipements grâce à l’ingéniosité de ses pionniers. Des événements comme le Festival International du Film des Comores sont des catalyseurs essentiels, offrant une visibilité et inspirant une nouvelle génération. L’intégration intelligente des nouvelles technologies et, à terme, de l’intelligence artificielle, tout en préservant l’authenticité culturelle, est la clé de son épanouissement futur. Enfin, les partenariats stratégiques et l’engagement citoyen sont cruciaux pour assurer sa pérennité et permettre à ces voix uniques de continuer à rayonner sur la scène mondiale.

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: Ah, les Comores ! J’entends souvent dire que le Festival International du Film des Comores (CIFF) a connu un parcours un peu… mouvementé. Pouvez-vous nous raconter un peu son histoire et les défis que le cinéma comorien a dû affronter ?

R: Bien sûr ! Quand on parle du CIFF, on touche à une histoire de passion et de persévérance. Je me souviens très bien de la ferveur autour de sa première édition en 2012, et puis la deuxième en 2015.
L’idée était magnifique : donner une plateforme au cinéma comorien, créer des infrastructures, et surtout, faire émerger nos talents locaux, pour que le monde entier puisse découvrir les Comores à travers nos propres yeux, et pas seulement ceux de l’extérieur.
Mais soyons honnêtes, le chemin a été semé d’embûches, comme c’est souvent le cas pour les initiatives culturelles dans notre région. Le CIFF a malheureusement dû suspendre ses activités, principalement pour des raisons financières.
Le manque de soutien de l’État et des difficultés à trouver des financements auprès des investisseurs de l’océan Indien ont pesé lourd. C’est une réalité un peu triste, n’est-ce pas ?
On voit que l’enthousiasme ne suffit pas toujours sans les moyens qui suivent. Pourtant, malgré ces défis, le CIFF a laissé une empreinte indélébile !
Il a ouvert des portes, permis à nos cinéastes d’explorer de nouveaux genres et même de s’exporter. Avant lui, le cinéma comorien peinait vraiment à trouver sa voie, avec des salles mythiques comme Al-Camar fermées depuis les années 80, et des réalisateurs souvent plus connus à l’étranger que chez eux.
Mais cet élan initial a montré qu’un cinéma comorien avec sa propre identité pouvait émerger, et ça, c’est une victoire en soi.

Q: Le cinéma comorien semble donc renaître de ses cendres ! Qui sont les nouveaux visages qui portent cette nouvelle énergie, et quelles sont les initiatives qui les soutiennent aujourd’hui ?

R: Absolument ! Et c’est là que ça devient vraiment excitant ! Je me sens tellement inspirée par cette nouvelle vague de jeunes cinéastes qui se battent pour raconter nos histoires.
On a toujours eu des talents, même si beaucoup devaient s’exiler, comme Hachimiya Ahamada ou Mohamed Said-Ouma. Mais aujourd’hui, il y a une vraie soif de création ici, sur nos îles.
Après la suspension du CIFF, il y a eu un petit vide, mais la jeunesse comorienne est loin d’être inactive. Une initiative qui m’a particulièrement touchée, c’est la création de l’Union des Cinéastes aux Comores (UCC) en août 2022.
Personnellement, je trouve ça génial ! Ces jeunes passionnés ont compris que l’union fait la force. Leur objectif est clair : promouvoir notre cinéma, aider à la production de films et surtout, faciliter l’accès à la formation.
C’est crucial car, comme j’ai pu le constater moi-même, le déficit de formation et de logistique est un vrai frein. On voit aussi des projets émerger avec des films comme “Amani” d’Ahmed Toiouil, qui a suscité un intérêt incroyable de la part du public comorien.
Cela prouve que nos histoires, quand elles sont bien racontées et accessibles, trouvent un écho formidable ici. L’Ambassade de France soutient d’ailleurs des jeunes réalisateurs qui sont au cœur de cette nouvelle vague, comme avec le concours “Waliya” pour des mini-séries racontant la relation entre la jeunesse et les réseaux sociaux.
C’est cette synergie entre les talents locaux et le soutien, même minime, qui va propulser notre cinéma vers de nouveaux horizons.

Q: Avec l’avènement de l’intelligence artificielle, on se demande quel sera son rôle dans le futur du cinéma, et particulièrement aux Comores. Est-ce que l’IA est déjà une réalité pour nos cinéastes, et quelles opportunités ou inquiétudes cela soulève-t-il ?

R: Ah, l’IA ! C’est le grand sujet du moment, n’est-ce pas ? Partout dans le monde, elle bouleverse les industries, et le cinéma ne fait pas exception.
Aux Comores, c’est une réalité qui commence tout juste à prendre forme, et j’ai personnellement l’impression qu’on est à un tournant crucial. Pour l’instant, l’intégration de l’IA dans la vie quotidienne des Comoriens, et donc potentiellement dans le cinéma, est encore limitée et souvent à usage personnel.
Notre pays n’a pas encore de politique nationale bien définie en la matière, même si la stratégie “Comores Numérique 2028” y réfléchit. Mais ça ne signifie pas que rien ne se passe !
Loin de là ! Ce qui m’a vraiment enthousiasmée, c’est de voir des initiatives concrètes comme le “AI4GOOD Festival Comores 2025”. Ce festival propose un concours de courts-métrages où les jeunes, de 12 à 25 ans, sont invités à créer des vidéos en utilisant des outils d’IA pour les images, les sons, les voix, les scénarios, et même l’animation !
C’est une opportunité incroyable d’expérimenter et de découvrir le potentiel créatif de l’IA sans avoir besoin d’énormes budgets. On peut imaginer que l’IA pourrait aider nos jeunes réalisateurs à pallier le manque de moyens, à créer des effets spéciaux ou des animations qui étaient inaccessibles avant, ou même à générer des scénarios pour stimuler l’écriture.
Cependant, il ne faut pas se voiler la face. Comme partout, l’arrivée de l’IA soulève des questions. Globalement, certains craignent que l’IA ne remplace des emplois d’artistes.
Aux Comores, avec un secteur cinématographique en développement, le défi sera de former nos jeunes à maîtriser ces outils pour qu’ils en soient les créateurs et non pas de simples consommateurs.
Mais je suis optimiste ! Notre jeunesse est talentueuse et avide d’apprendre. Si l’État et les acteurs culturels déploient des efforts financiers et réglementaires, nous pourrons non seulement suivre les tendances mondiales, mais aussi affirmer notre propre vision de l’IA dans le cinéma.
C’est un terrain de jeu fascinant qui s’ouvre à nous !

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