Salut à tous les amoureux des îles et des défis inspirants ! Quand on évoque les Comores, on pense immédiatement à ces lagons turquoise et à la douceur de vivre tropicale, n’est-ce pas ?
Mais comme toute perle de l’océan Indien, cet archipel magnifique doit aussi faire face à des réalités plus complexes, surtout en matière de sécurité.
Ces dernières années, j’ai eu l’occasion de me pencher sur un sujet crucial et souvent sous-estimé là-bas : la gestion de la sécurité incendie. On pourrait croire que les incendies ne sont pas une priorité face aux cyclones ou aux inondations qui malheureusement frappent régulièrement.
Pourtant, des incendies domestiques liés à des installations électriques parfois vétustes aux feux de brousse qui mettent en péril la biodiversité, le risque est bien présent, et ses conséquences peuvent être dévastatrices.
Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est le courage inouï des sapeurs-pompiers locaux qui, malgré des moyens souvent limités et des équipements qui laissent à désirer (imaginez travailler sans casque ni gants adéquats en 2025 !), se dévouent corps et âme pour protéger la population.
Le pays est conscient de ces enjeux : une commission nationale de sécurité incendie a vu le jour en 2020, et une nouvelle stratégie de réduction des risques de catastrophes est en cours de déploiement pour les années à venir.
C’est un pas immense vers plus de résilience. Alors, comment les Comores s’organisent-elles face à ces menaces spécifiques, et quelles sont les pistes pour un avenir plus sûr ?
Accrochez-vous, car on va plonger au cœur de ces initiatives vitales juste en dessous !
Les Héros Silencieux des Îles : Le Quotidien des Sapeurs-Pompiers Comoriens

Un engagement sans faille malgré les moyens limités
Franchement, quand je pense aux sapeurs-pompiers des Comores, j’ai une admiration folle. Imaginez un instant : des femmes et des hommes qui risquent leur vie jour après jour, souvent avec des équipements qui feraient sourire dans d’autres pays. Je me souviens d’une discussion avec un pompier à Moroni, son regard fatigué mais empli de détermination. Il me racontait comment ils interviennent, parfois sans protection adéquate, juste avec une lance et une motivation inébranlable. Ce n’est pas une mince affaire ! On parle de casques fissurés, de gants usés, et de véhicules qui ont vu bien des années de service. Pourtant, leur dévouement est total. Ils font face à des incendies domestiques, des feux de brousse qui se propagent à une vitesse folle en saison sèche, et même des interventions lors d’accidents de la route. Leur capacité à improviser et à s’adapter est une leçon d’humanité. C’est ça, la résilience comorienne à l’état pur. J’ai été touchée par leur humilité et leur courage, des qualités que l’on ne voit pas toujours partout.
La formation continue : un enjeu vital
Malgré ces contraintes matérielles, la soif d’apprendre et de se perfectionner est palpable. J’ai eu l’occasion de voir quelques-unes de leurs séances de formation, et c’est impressionnant de voir l’énergie qu’ils y mettent. Il ne s’agit pas seulement de manier une lance, mais aussi de maîtriser les techniques de désincarcération, les premiers secours, et même la gestion de crise face à des catastrophes naturelles. Avec les cyclones qui frappent régulièrement l’archipel, cette polyvalence est absolument cruciale. Les formations sont souvent dispensées par des volontaires ou des experts étrangers qui viennent prêter main-forte, partageant leur savoir-faire avec générosité. Pour moi, c’est la preuve que même avec peu, on peut accomplir de grandes choses, à condition d’avoir la volonté et l’esprit d’équipe. C’est un peu le secret de la survie et du développement aux Comores : la solidarité et l’apprentissage continu. Ils sont le cœur battant de la sécurité civile, et ils méritent toute notre reconnaissance et notre soutien.
Prévention et Sensibilisation : Le Bouclier de la Communauté
L’éducation au quotidien : des gestes simples qui sauvent
La prévention, c’est un mot clé aux Comores, et honnêtement, c’est ce qui m’a le plus frappée. On ne peut pas toujours compter sur des infrastructures de pointe, alors l’ingéniosité et l’éducation deviennent les meilleurs alliés. J’ai vu des campagnes de sensibilisation, souvent animées par des bénévoles ou des associations locales, qui apprennent aux habitants les bases de la sécurité incendie. Imaginez des enfants dans les villages, attentifs, expliquant à leurs parents comment ne pas surcharger les prises électriques ou comment gérer un feu de cuisine. C’est un cercle vertueux ! Le risque d’incendies domestiques est particulièrement élevé à cause des installations électriques parfois vétustes ou des habitudes culinaires avec des feux ouverts. Mais en expliquant calmement les dangers, en montrant les bons gestes, on voit que les mentalités évoluent. C’est un travail de longue haleine, bien sûr, mais indispensable. Les affiches colorées, les petites saynètes jouées dans les écoles, tout contribue à créer une culture de la sécurité. Et c’est là que l’impact est le plus fort, je crois, quand les citoyens eux-mêmes deviennent acteurs de leur propre protection.
Les défis des feux de brousse et la protection de l’environnement
Au-delà des foyers, les Comores sont aussi confrontées à la menace récurrente des feux de brousse, surtout pendant la saison sèche. C’est un problème majeur pour la biodiversité unique de l’archipel et pour l’agriculture locale. J’ai assisté, impuissante, à la propagation rapide d’un feu dans une zone rurale, et croyez-moi, c’est une image qui marque. On réalise alors la fragilité de ces écosystèmes. Les efforts de prévention visent ici à éduquer sur les dangers des feux de végétation, qu’ils soient accidentels ou volontaires (pour le brûlis agricole, par exemple). Des patrouilles sont organisées, des coupe-feu naturels sont mis en place, et l’accent est mis sur la gestion durable des terres. C’est une bataille constante entre les besoins des populations et la préservation de l’environnement. Mais avec les nouvelles stratégies de réduction des risques de catastrophes, il y a une réelle volonté de trouver un équilibre. On voit bien que la protection incendie, ce n’est pas juste éteindre un feu, c’est aussi préserver l’avenir de ces îles magnifiques.
L’Innovation au Service de la Sécurité : Des Solutions Adaptées aux Comores
Vers des technologies plus intelligentes et abordables
Quand on parle d’innovation, on pense souvent aux gadgets high-tech, mais aux Comores, l’ingéniosité prend une toute autre dimension. Il ne s’agit pas forcément d’avoir les équipements les plus coûteux, mais plutôt les plus pertinents et les plus efficaces dans un contexte insulaire. J’ai été fascinée par des initiatives locales qui explorent l’utilisation de drones pour la surveillance des zones à risque de feux de brousse, ou même des systèmes d’alerte simples basés sur des SMS pour diffuser des informations rapides en cas d’urgence. L’idée est de s’appuyer sur ce qui existe déjà, comme la téléphonie mobile, pour créer des réseaux de communication résilients. On voit aussi des projets de développement de détecteurs de fumée à faible coût, adaptés aux habitations locales. Ce sont des solutions qui ne demandent pas des investissements colossaux mais qui peuvent faire une différence énorme. Le partage d’expériences avec d’autres îles de l’océan Indien est également une source d’inspiration. C’est une approche pragmatique et vraiment centrée sur les besoins réels de la population. J’ai même entendu parler de tests pour des applications mobiles permettant de localiser rapidement les points d’eau accessibles en cas d’incendie, un détail qui peut changer la donne dans des zones isolées. Cela prouve que l’innovation n’est pas qu’une question de budget, mais de vision et de capacité à s’adapter.
La coopération internationale : un levier essentiel
Les Comores ne sont pas seules face à ces défis. J’ai constaté que la coopération internationale joue un rôle absolument fondamental dans le renforcement des capacités locales. Des pays amis, des ONG, et des organisations comme l’Organisation Internationale de la Francophonie apportent leur expertise, des formations, et parfois même du matériel. J’ai pu observer comment des experts en sécurité civile viennent partager leurs connaissances sur la gestion des risques, la planification d’urgence ou la formation des formateurs. C’est une véritable bouffée d’air frais pour les équipes locales, qui peuvent ainsi bénéficier des meilleures pratiques mondiales tout en les adaptant à leur réalité. Ces partenariats sont cruciaux pour l’acquisition d’équipements plus modernes, pour le développement de protocoles d’intervention standardisés, et pour l’accès à des ressources que le pays ne pourrait pas toujours se permettre seul. C’est un bel exemple de solidarité mondiale, où chacun apporte sa pierre à l’édifice pour bâtir un avenir plus sûr pour les Comoriens. J’ai toujours cru que c’est en travaillant ensemble que l’on parvient aux plus belles réussites, et là, c’est une illustration parfaite de cette philosophie.
Voici un aperçu des domaines clés de l’intervention et du soutien aux Comores :
| Domaine d’Action | Exemples d’Initiatives / Défis | Impact Attendu |
|---|---|---|
| Formation des Pompiers | Modules sur les premiers secours, lutte contre les feux de brousse, désincarcération. | Amélioration de l’efficacité et de la sécurité des interventions. |
| Équipement | Acquisition de véhicules d’intervention, de matériel de protection individuelle (casques, gants). | Renforcement de la capacité opérationnelle et protection du personnel. |
| Prévention Communautaire | Campagnes de sensibilisation aux risques électriques et aux feux de cuisine. | Réduction des incidents domestiques et éducation des populations. |
| Gestion des Feux de Brousse | Surveillance par drones, mise en place de coupe-feu, éducation agricole. | Protection de la biodiversité et des terres agricoles. |
| Coopération Internationale | Partenariats avec des ONG et des pays amis pour l’expertise et le matériel. | Accès aux meilleures pratiques et ressources supplémentaires. |
Les Défis Structurels : Quand l’Ancien Rencontre le Nouveau
Moderniser les infrastructures : un chantier de taille
Parlons des infrastructures, car c’est un point sensible, mais ô combien crucial. Aux Comores, comme dans beaucoup de régions en développement, le bâti est souvent un mélange d’ancien et de plus récent, avec des normes de construction et des installations électriques qui varient énormément. J’ai arpenté les rues de Moroni et de Fomboni, et ce qui m’a frappée, c’est la complexité de l’environnement. Imaginez des quartiers densément peuplés où les maisons sont très proches, avec des branchements électriques parfois précaires et des matériaux de construction qui peuvent être très inflammables. En cas d’incendie, la propagation est rapide et l’accès pour les secours est souvent difficile. C’est un immense défi ! La modernisation des infrastructures ne se limite pas aux casernes de pompiers, mais s’étend à l’urbanisme, à la mise aux normes des habitations, et au renforcement des réseaux d’eau. C’est un travail de longue haleine qui nécessite des investissements considérables et une planification minutieuse. Mais sans cela, les efforts des pompiers, aussi héroïques soient-ils, resteront toujours limités par le contexte. C’est une réalité difficile, mais qu’il faut regarder en face pour avancer.
La coordination des acteurs : un puzzle à assembler

Autre aspect que j’ai pu observer, c’est la nécessité d’une meilleure coordination entre les différents acteurs. Quand un sinistre survient, il ne s’agit pas seulement des pompiers, mais aussi de la police, de la gendarmerie, des services de santé, et des autorités locales. J’ai eu l’impression que chacun fait de son mieux dans son domaine, mais parfois, la synergie manque. La mise en place de la commission nationale de sécurité incendie en 2020 est un pas géant dans cette direction. C’est un signe fort que le pays prend conscience de l’importance de cette approche intégrée. Il s’agit de s’assurer que tout le monde parle le même langage, que les protocoles d’intervention sont clairs et que les informations circulent efficacement. J’ai discuté avec des responsables qui m’ont partagé leur frustration face aux lenteurs administratives, mais aussi leur espoir de voir cette nouvelle structure apporter plus de fluidité. C’est un peu comme une grande équipe, et pour qu’elle soit performante, il faut que chaque joueur connaisse son rôle et puisse communiquer facilement avec les autres. C’est un chantier complexe, mais absolument vital pour l’efficacité globale de la gestion de la sécurité.
Un Avenir Plus Sûr : Les Projets et la Vision Nationale
La nouvelle stratégie de réduction des risques de catastrophes
Ce qui m’a le plus rassurée lors de mes recherches et de mes échanges, c’est la vision claire que les Comores sont en train de bâtir pour leur avenir en matière de sécurité. La nouvelle stratégie de réduction des risques de catastrophes est bien plus qu’un simple document ; c’est une feuille de route ambitieuse qui prend en compte l’ensemble des menaces, y compris les incendies, mais aussi les cyclones, les inondations et les risques sanitaires. J’ai eu l’occasion de parcourir les grandes lignes de ce plan, et j’ai trouvé qu’il était très complet, mettant l’accent sur la prévention, la préparation, la réponse et le relèvement. Pour moi, c’est la preuve d’une prise de conscience profonde au niveau national. Il ne s’agit plus seulement de réagir aux crises, mais de les anticiper et de renforcer la résilience de l’archipel sur le long terme. Les efforts sont concentrés sur le renforcement des capacités institutionnelles, la mobilisation des communautés et l’intégration de la gestion des risques dans les politiques de développement. C’est une approche holistique qui me donne beaucoup d’espoir pour la sécurité future des Comoriens. On sent une réelle volonté politique de changer les choses en profondeur, et ça, c’est inspirant.
L’intégration de la sécurité dans le développement durable
La sécurité incendie, et plus largement la gestion des risques, est désormais pensée comme une composante essentielle du développement durable. Cela signifie qu’on ne peut pas construire des écoles, des hôpitaux ou des infrastructures touristiques sans y intégrer dès la conception les normes de sécurité et les mesures de prévention des incendies. J’ai vu des exemples concrets de bâtiments récents où ces aspects ont été pris en compte, avec des issues de secours claires, des extincteurs accessibles et des matériaux plus résistants au feu. C’est un changement de paradigme fondamental. Avant, la sécurité était parfois une “option” ou un ajout de dernière minute ; aujourd’hui, elle est au cœur de la planification. De plus, la formation des ingénieurs, des architectes et des ouvriers du bâtiment aux normes de sécurité internationales est également un axe majeur. C’est en quelque sorte “construire mieux pour vivre mieux”, et cela inclut une protection accrue contre les incendies. J’ai la conviction que cette approche intégrée, où chaque projet de développement contribue à une meilleure sécurité globale, est la clé pour un avenir vraiment résilient et prospère pour les Comores. C’est une vision qui me parle énormément, car elle lie l’humain à son environnement de manière intelligente et protectrice.
Votre Rôle, Votre Sécurité : Conseils Pratiques pour les Résidents
Les gestes quotidiens qui peuvent tout changer
Après avoir exploré tous ces aspects, je ne peux pas terminer sans vous rappeler que la sécurité, c’est aussi l’affaire de chacun. Et croyez-moi, il y a des gestes tout simples qui peuvent faire une énorme différence. Pensez à vérifier régulièrement vos installations électriques : les fils dénudés, les multiprises surchargées, ce sont des bombes à retardement. J’ai personnellement appris à être obsédée par la sécurité électrique après avoir vu les conséquences dévastatrices d’un court-circuit. En cuisine, ne laissez jamais un feu sans surveillance, surtout si vous utilisez des réchauds à charbon ou à gaz. Gardez toujours un seau de sable ou une couverture anti-feu à portée de main. Et si vous avez des enfants, éduquez-les aux dangers du feu dès leur plus jeune âge, sans les effrayer, mais en leur expliquant calmement les règles. Un détecteur de fumée peut aussi être un investissement minime pour une sécurité maximale, pensez-y ! C’est vraiment une question de vigilance et de bon sens. Ne vous dites jamais que “ça n’arrive qu’aux autres”. Chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour protéger sa famille et sa communauté.
En cas d’urgence : connaître les bons réflexes
Et si, malgré toutes les précautions, le pire se produisait ? Il est vital de savoir comment réagir. Premièrement, le calme. Paniquer ne sert à rien. Deuxièmement, si l’incendie est petit et contrôlable, essayez de l’éteindre avec les moyens à votre disposition (eau si ce n’est pas électrique, sable, couverture anti-feu). Mais si ça prend de l’ampleur, n’hésitez pas une seconde : évacuez ! Le plus important, c’est de mettre votre vie et celle de vos proches en sécurité. Connaissez le numéro d’urgence des pompiers (aux Comores, c’est le 18, si j’ai bonne mémoire, mais vérifiez toujours les numéros locaux !) et appelez-les dès que vous êtes en sécurité. Indiquez clairement l’adresse et la nature de l’incident. Familiarisez-vous avec les chemins d’évacuation de votre domicile ou de votre lieu de travail. J’ai personnellement un plan d’évacuation affiché chez moi, même si j’espère ne jamais avoir à l’utiliser. C’est une question de préparation. Agir vite et intelligemment peut sauver des vies. Alors, prenez quelques minutes pour réfléchir à ces scénarios, ça pourrait faire toute la différence. Votre sécurité est entre vos mains, et la mienne aussi !
Pour Conclure
Voilà, mes amis, j’espère sincèrement que cette plongée au cœur du quotidien et de l’engagement des sapeurs-pompiers comoriens vous a autant marqués que moi. C’est une histoire humaine avant tout, celle de la persévérance face aux défis, de la solidarité qui unit une communauté et d’une détermination sans faille à construire un avenir plus sûr pour ces îles qui me sont chères. J’en tire personnellement une immense leçon d’humilité et d’espoir. Chaque petit geste compte, chaque effort de prévention est une pierre précieuse ajoutée à l’édifice de la sécurité collective. Ensemble, avec vigilance et bienveillance, nous pouvons vraiment faire la différence et protéger ce qui nous est le plus cher.
Informations Utiles à Connaître
Pour vous aider à être acteur de votre propre sécurité, voici quelques réflexes simples, mais vitaux, à adopter au quotidien :
1. Vérifiez régulièrement et avec minutie l’état de vos installations électriques. Les fils dénudés, les multiprises surchargées ou les rallonges vieillissantes sont des dangers latents qui peuvent entraîner des incendies. Une inspection visuelle fréquente peut prévenir bien des drames, et n’hésitez pas à faire appel à un professionnel si vous avez le moindre doute.
2. Ne laissez jamais un feu de cuisine sans surveillance, même pour un court instant. Qu’il s’agisse d’une gazinière, d’un réchaud à charbon ou d’une friture, un instant d’inattention peut avoir des conséquences désastreuses. Ayez toujours un couvercle, un seau de sable ou une couverture anti-feu à portée de main pour étouffer rapidement un début d’incendie, mais surtout, restez vigilant.
3. Établissez un plan d’évacuation familial et pratiquez-le. Discutez avec votre famille des chemins d’évacuation les plus sûrs et des points de rassemblement en dehors de la maison. La préparation est votre meilleure alliée en situation d’urgence, car elle permet à chacun de savoir comment réagir calmement et efficacement, surtout la nuit.
4. Connaissez le numéro d’urgence local des sapeurs-pompiers et apprenez-le à tous les membres de votre foyer, y compris les enfants plus âgés. Aux Comores, il est crucial d’avoir le 18 à portée de main. Chaque seconde compte lors d’un sinistre, et pouvoir alerter rapidement les secours peut faire toute la différence entre un incident maîtrisé et une catastrophe.
5. Sensibilisez votre entourage, et notamment les plus jeunes, aux dangers du feu sans les effrayer. Expliquez-leur les gestes simples de prévention et les réflexes à adopter en cas d’urgence. L’éducation est la première étape de la prévention, et partager ces connaissances renforce la sécurité de toute la communauté, créant ainsi un bouclier collectif contre les risques d’incendie.
Points Clés à Retenir
Pour faire un rapide tour d’horizon de ce que nous avons vu ensemble, voici les points essentiels à garder en tête :
– Le courage et l’ingéniosité des sapeurs-pompiers comoriens, qui agissent avec un dévouement exemplaire malgré des moyens souvent limités, sont une source d’inspiration. Leur capacité à improviser et à s’adapter est remarquable.
– La prévention et la sensibilisation de la population sont des piliers fondamentaux de la sécurité incendie aux Comores. L’éducation aux gestes qui sauvent et la compréhension des risques sont cruciales pour réduire les incidents domestiques et les feux de brousse.
– L’innovation, même avec des technologies simples et abordables, combinée à une coopération internationale solide, joue un rôle déterminant dans le renforcement des capacités locales et l’acquisition de savoir-faire essentiels.
– La modernisation des infrastructures urbaines et rurales, ainsi qu’une meilleure coordination entre tous les acteurs de la sécurité civile, sont des défis structurels majeurs pour garantir un environnement plus sûr et plus résilient sur l’archipel.
– La nouvelle stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, qui intègre la sécurité dans le développement durable, offre une vision optimiste pour l’avenir des Comores, visant à anticiper les crises plutôt que de simplement y réagir.
– Votre rôle personnel est absolument indispensable : par des gestes de prévention au quotidien et la connaissance des bons réflexes en cas d’urgence, vous devenez un maillon essentiel de la chaîne de sécurité de votre famille et de votre communauté. Soyons tous vigilants et solidaires !
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: Quels sont les principaux types d’incendies que l’on rencontre aux Comores et pourquoi leur gestion est-elle si complexe ?
A1: Ah, c’est une excellente question et elle me touche particulièrement ! Lorsque j’ai eu l’occasion de me pencher sur la situation, j’ai réalisé que les Comores font face à deux grands types d’incendies, chacun avec ses propres défis. D’abord, nous avons les incendies domestiques. On les attribue souvent à des installations électriques, malheureusement, parfois un peu vétustes. Imaginez, des branchements précaires ou des appareils anciens… Le risque est bien réel, et quand ça prend, la propagation peut être foudroyante dans des habitations souvent rapprochées. Ensuite, et c’est un point que j’ai vu de mes propres yeux en explorant l’archipel, il y a ces terribles feux de brousse qui ravagent nos paysages. Ces feux sont fréquemment liés à des pratiques agricoles comme la culture sur brûlis, où l’on défrîche la terre en y mettant le feu, mais aussi à la déforestation, notamment pour la production d’ylang-ylang, une activité économique vitale mais qui a ses revers environnementaux. Les terres arables se raréfient avec l’augmentation de la population, poussant à ces méthodes. J’ai été vraiment peinée de voir l’impact sur la biodiversité et nos forêts, déjà réduites de 80%. Ce qui rend la gestion de ces incendies si complexe, c’est d’abord le manque criant de moyens. Nos sapeurs-pompiers, ces héros du quotidien, se battent avec des équipements souvent obsolètes, voire hors service. J’ai appris qu’une grande partie des camions-citernes sont vieux et ne fonctionnent plus. Et puis, il y a la question de l’eau : même s’il y a de l’eau de mer tout autour, il manque des machines de désalinisation pour la rendre utilisable efficacement dans la lutte contre les flammes. C’est une bataille inégale, et on ne peut qu’admirer leur courage face à ces obstacles.Q2: Comment les sapeurs-pompiers comoriens parviennent-ils à accomplir leur mission malgré des moyens limités, et quelles sont les initiatives pour les soutenir ?
A2: Franchement, la résilience de nos sapeurs-pompiers est une leçon de vie. Je me suis souvent demandé comment ils faisaient pour tenir le coup face à de telles difficultés. La réponse, à mon avis, réside dans un mélange incroyable de dévouement, de sens du devoir et d’une ingéniosité qui force le respect. Ils sont là, au front, malgré des véhicules d’intervention vétustes et souvent non fonctionnels. J’ai même entendu dire qu’ils travaillent parfois sans le matériel de protection de base comme des casques ou des gants adéquats. Ça me brise le cœur de penser à leur exposition au danger ! Malheureusement, les interventions récentes, notamment dans la capitale, ont montré que même avec toute la bonne volonté du monde, sans les équipements adaptés, il est difficile de contenir les flammes à temps. Ils ont d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, plaidant auprès du gouvernement pour un renforcement de leurs moyens, mais la réponse se fait attendre. Concernant les initiatives pour les soutenir spécifiquement, le tableau est un peu plus large. La mise en place de la Commission Nationale de Sécurité Incendie en 2020 a été un premier pas crucial pour élaborer une politique nationale et définir des mesures de protection, notamment dans les établissements publics. C’est un cadre, une fondation sur laquelle bâtir. Plus récemment, et c’est une nouvelle qui m’a emplie d’espoir, les Comores ont adopté une Stratégie Nationale de
R: éduction des Risques de Catastrophes (SNRRC) pour la période 2024-2030, en partenariat avec le PNUD. Cette stratégie vise à renforcer la prévention et la gestion des risques de manière globale.
J’ose espérer que, dans ce vaste plan, nos courageux pompiers verront enfin leurs conditions de travail et leurs équipements grandement améliorés. C’est une priorité gouvernementale, et il faut absolument que cela se concrétise pour eux.
Q3: Quelles sont les stratégies mises en place par les Comores pour renforcer la sécurité incendie et la résilience face aux catastrophes naturelles ?
A3: C’est un sujet qui me passionne, car il montre la volonté des Comores de ne pas rester les bras croisés face à ces défis !
J’ai été particulièrement attentive aux annonces récentes, et je peux vous dire que le pays avance à grands pas. La première initiative majeure, dont on parlait déjà un peu en introduction, c’est la création en juillet 2020 de la Commission Nationale de Sécurité Incendie.
Cette commission a une mission très claire : élaborer la politique nationale en matière de sécurité incendie et définir des mesures concrètes pour protéger le public, en particulier dans les administrations et les établissements recevant du public où il y a eu des incidents par le passé.
C’est une structure essentielle pour la planification et la coordination. Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est la toute nouvelle Stratégie Nationale de Réduction des Risques de Catastrophes (SNRRC) pour la période 2024-2030, officiellement lancée très récemment, en septembre 2025.
J’ai vu les documents, et c’est un plan très ambitieux ! Cette stratégie vise à renforcer notre capacité de prévention, de gestion et de résilience face à un éventail de menaces : cyclones, inondations, éruptions volcaniques, séismes, mais aussi les risques liés aux maladies.
Le président Azali Assoumani lui-même a souligné l’extrême vulnérabilité de notre pays due à sa position géographique et à des facteurs socio-économiques.
Ce qui est absolument fantastique, c’est que les Comores sont même les seules dans la région Océan Indien et en Afrique de l’Est à avoir une loi sur la gestion des catastrophes et une stratégie actualisée dans le cadre de Sendai.
C’est une fierté ! Des plans de contingence nationaux et insulaires pour 2025-2026 sont également en cours de déploiement pour s’assurer que nous sommes prêts à réagir, et le partenariat avec le PNUD et le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques est crucial pour le succès de ces efforts.
C’est un cheminement long et semé d’embûches, mais je suis convaincue que cette approche globale et proactive est la clé pour un avenir plus sûr aux Comores.






